Nègrepelisse. Hommage à Nougaro : quand le jazz est là

l’essentiel Nougaro sera à l’honneur le temps d’une soirée exceptionnelle le 4 avril.

Le 4 mars 2004, la scène musicale française perdait l’un de ses plus grands artistes : Claude Nougaro. Passionné de jazz, de musique latine et africaine, il a su, tout au long de sa carrière, marier chanson française, poésie et rythme. Pour rendre hommage à ce troubadour, la ville de Nègrepelisse organise une soirée spéciale, le vendredi 4 avril à 20 h 30, sur la scène du CAP complexe Aimé-Padié, avec un spectacle et une exposition.

Le groupe Garanou et Serge Matéos nous convient à un concert exceptionnel pour revisiter la discographie de Nougaro. Petits et grands auront ainsi l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’œuvre de ce poète et musicien inimitable. Jongleur de mots ou « motsicien » comme il se plaisait à le dire, Claude Nougaro, véritable bête de scène débordante d’énergie, était un maître indiscutable de l’art du verbe. Il portait un amour éternel pour le jazz et sa ville natale, Toulouse.

Ces deux passions se sont entrelacées pour donner vie à une voix qui a su faire danser les mots à travers ses œuvres emblématiques telles que « Le jazz et la java », « Armstrong », « Cécile, ma fille » et « Toulouse », sans oublier « Nougayork ». Fils d’un père chanteur lyrique et d’une mère pianiste, Claude Nougaro a été immergé dans l’univers de l’opéra, tout en découvrant le jazz à travers la radio, notamment grâce à Hugues Panassié. Ce dernier, originaire de Montauban, animait une émission de radio sur la TSF qui a éveillé en Nougaro une passion dévorante pour le jazz.

C’est le début d’une carrière incroyable, jalonnée de près de 400 titres en 40 ans. Nougaro a collaboré avec les plus grands, écrivant pour des artistes tels qu’Édith Piaf, Marcel Amont, Philippe Clay, Jean Constantin, Jacqueline François, Nicole Croisille et Pia Colombo. Émule des grandes figures du jazz américain, il a toujours cherché à faire vibrer la langue française avec son accent toulousain, qu’il a mis en musique dans des évocations inoubliables. Lorsque le jazz et la java s’unissent, cela donne naissance à l’un de ses plus grands succès. Influencé par des légendes comme Bessie Smith, Louis Armstrong et Glenn Miller, il s’est même exilé aux États-Unis pour se réinventer, produisant l’un de ses plus beaux morceaux : « Nougayork ».

De « Cécile » à « Toulouse », en passant par « Armstrong », il est difficile de résumer en quelques lignes l’œuvre de ce poète, qui sera célébré lors de cette soirée exceptionnelle le 4 avril, à Nègrepelisse.

En préambule, Pierre Azaïs, passionné de jazz et bien connu à Montauban, évoquera celui qui a suscité la carrière de Claude Nougaro : Hugues Panassié, le Montalbanais. Les collégiens du collège Fragonnard participeront également en chantant plusieurs morceaux du poète toulousain. Alors, pour tous les amoureux de cet artiste, un seul conseil : réservez votre soirée.

Cet article, qui traite du thème « Festival Jazz et musique en mode guinguette », vous est délibérément offert par festivox.fr. La raison d’être de festivox.fr est de parler de Festival Jazz et musique en mode guinguette dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Festival Jazz et musique en mode guinguette » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Festival Jazz et musique en mode guinguette ». Ainsi, consultez régulièrement notre site.