
Nombre d’événements bretons sont nés au comptoir d’un bistrot, à la suite de soirées sans fin où le monde était maintes fois refait, jusqu’à ce que jaillisse une idée de génie : et si on montait un festival ? À Langourla, le festival est littéralement né du bistrot de la commune, « Le Narguilé ». Et plus précisément de son patron d’alors, Serge Recoursé, grand amoureux du jazz devant l’Éternel qui a initié nombre de ses clients. Afin de l’aider à écrire sa partition, le bistrotier à fait appel à Marie-Hélène Buron, qui était, à l’époque, directrice de la maison d’accueil pour personnes âgées de la commune. « Il était fana de jazz, il m’a sollicité pour créer un événement. Ce n’était pas trop son truc, les papiers, les dossiers, il avait besoin d’une pro », se remémore l’actuelle présidente de l’association organisatrice. Et pour mettre tout cela en musique, le bistrotier et la directrice ont pu compter sur l’indéfectible soutien de Jean-Luc Monjaret, maire de la commune. « Il était très dynamique et il nous a ouvert des portes », rappelle Marie-Hélène Buron.
Une ancienne carrière devenue scène de prestige
C’est grâce au maire qu’est né, par la suite, l’étonnant théâtre de verdure, couvert en 2002, où se déroule le festival. « C’était un trou d’eau. La mairie s’est investie pour réhabiliter la carrière et créer le site avec une scène de 100 m² et une esplanade pouvant accueillir jusqu’à 1.000 personnes », témoigne la présidente. Serge Recoursé, Marie-Hélène Buron et Jean-Luc Monjaret forment le trio qui a orchestré la naissance, en 1996, de Jazz au coeur du Mené, devenu Jazz in Langourla. Aujourd’hui, au sein de l’association, ne demeure que l’élément féminin du trio, soutenu par une poignée de passionnés au rang desquels figurent Gildas Le Floch, responsable de la communication et régisseur du festival, et Martine Colleu, sa trésorière. 21 ans après sa naissance, le rendez-vous jazz est resté fidèle à l’esprit originel. À l’extrême opposée des salles guindées et des concerts pour affranchis, Jazz in Langourla revendique sa simplicité, tout en proposant une programmation de haut niveau.
« Ne pas s’adresser qu’à des initiés »
« C’est un festival qui reste très familial. On essaie d’avoir une programmation éclectique qui permet de ne pas s’adresser qu’à des initiés mais on reste vraiment jazz », résume Gildas Le Floch. De grands noms sont venus fouler cette scène bucolique : de Richard Galliano à Martial Solal en passant par Michel Portal, Pierrick Pédron, Manu Dibango, Archie Shepp, Bireli Lagrène et tant d’autres. Chaque soirée mêle ainsi tête d’affiche et découvertes. Et chaque soirée se termine invariablement, dans la touffeur d’un « Narguilé » bondé, par une jam-session endiablée où se mêlent professionnels et amateurs. C’est ça aussi, l’esprit du festival.
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