Une balade jalonnée de ballades. Tout un spectacle de chansons, en français, qui raconte l’histoire de la Charente-Maritime, son patrimoine, ses paysages, ses villes et ses villages. Après avoir chanté La Rochelle pendant près de quinze ans (« En passant par La Rochelle »), Jean-Marc Desbois clame désormais son amour pour son « païs » à lui, d’Aunis…
Une balade jalonnée de ballades. Tout un spectacle de chansons, en français, qui raconte l’histoire de la Charente-Maritime, son patrimoine, ses paysages, ses villes et ses villages. Après avoir chanté La Rochelle pendant près de quinze ans (« En passant par La Rochelle »), Jean-Marc Desbois clame désormais son amour pour son « païs » à lui, d’Aunis et de Saintonge. L’idée lui a été soufflée il y a deux ans par deux muses intéressées.
« Un jour, à la fin d’un spectacle, Stéphane Villain et Boris Sallaud [le président de Charentes Tourisme et le directeur Culture du Département] sont venus me voir en me disant que c’était génial et qu’il faudrait créer un autre spectacle à l’échelle du département. C’est parti comme ça. »
Et le chanteur-auteur-compositeur de cogiter « tout un hiver » pour trouver la bonne formule. Car, si relater le passé de La Rochelle en une heure trente est déjà une gageure, mettre en musique le volumineux livre d’histoire de la Charente-Maritime ressemble plus à un tour de force qu’à un tour de chant. D’autant que l’artiste a veillé à ne pas se contenter d’une carte postale musicale décrivant les îles et le littoral. « Je n’ai pas oublié l’intérieur, confie Jean-Marc Desbois. Il y a des paysans de mer, mais aussi des paysans de terre, à qui je rends hommage. »
De Nino Ferrer à Tri Yann
Le récital (1), mêlant une dizaine de reprises et de compositions personnelles, retrace les grandes lignes de l’histoire locale, de Pierrette à Saint-Césaire (« notre première Miss France ! ») à Mediolanum Santonum (Saintes), de la fondation de Rochefort au bombardement de Royan en 1945. Il évoque les marais, la Venise verte, Port-d’Envaux, Aulnay, Talmont.
Marie Monteiro
Il dépeint Royan sur l’air de « La Rua Madureira » de Nino Ferrer, Rochefort avec la « La Chanson de Maxence » tirée des « Demoiselles de Rochefort », les églises romanes avec « Si mort a mors » de Tri Yann, sans éluder la période esclavagiste de La Rochelle avec une adaptation de « Hallelujah » de Leonard Cohen.
La « ballade irlandaise » de Renaud conclut sur une note d’espoir cette « fantaisie musicale, historique et touristique », produite par Cristal Production, avec le soutien du Département. Créé à Rivedoux en septembre dernier, le spectacle sera présenté le 14 juin à la salle des fêtes de Rioux. En attendant d’autres dates, à venir.
(1) Jean-Marc Desbois à la guitare et au chant, Magali Zsigmond à la harpe, Mathias Guerry au violon, Éric Proud à l’accordéon.
Nougaro sur vinyle
Après avoir chanté Claude Nougaro sur scène pendant des années, Jean-Marc Desbois a franchi le seuil du studio. Le Rochelais rend hommage au Toulousain dans un album vinyle enregistré avec le big band de Michel Delage. Il offre des adaptations de neuf chansons de Nougaro, des standards tels que « Le jazz et la java » ou « Le cinéma », et des pépites méconnues comme « Chanson pour Maryline ». Jean-Marc Desbois les présentera en concert le 3 août au lac de Frace à Aigrefeuille-d’Aunis et le 18 octobre à l’Eden à Saint-Jean-d’Angély.
Sur tous les fronts, l’artiste travaille aussi actuellement à la création d’une reprise de chansons françaises (Aznavour, Ferrat, Reggiani, Hallyday, etc.) en version symphonique, sous la baguette de Francis Gardré, directeur de l’orchestre symphonique des Vals de Saintonge. Des concerts sont prévus à partir du mois de septembre.
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