Le saxophoniste Sylvain Rifflet sera mercredi 11 octobre au Pavillon République, à Toulouse, dans le cadre de Jazz sur son 31. Le public sera aux anges.
Musicien aventureux, artiste insatiable, compositeur libre et sans limite, Sylvain Rifflet donnera sans doute mercredi l’un de ses derniers concerts purement jazz. Il jouera l’essentiel de son album « Aux Anges » (Magriff/L’autre distribution), de facture classique mais d’une musicalité remarquable, sur lequel il rend hommage à ses « anges », figures tutélaires qui ont fait l’artiste qu’il est : la merveilleuse chanteuse Abbey Lincoln, le grand Sven Coolson (plus connu sous le nom de Stan Getz), l’écrivain afro-américain James Baldwin, Claude Sautet et les autres… « C’est mon album le plus personnel, affirme-t-il d’emblée. Je l’ai enregistré avec des musiciens que je connais depuis longtemps et qui m’accompagneront sur scène mercredi : le guitariste Csaba Palotaï, Yoann Loustalot à la trompette et Benjamin Flament aux percussions. Ce disque est un clin d’œil à mes amours, « mes anges », qui m’inspirent et m’aident à vivre. Il fait un peu la synthèse de tout ce que j’ai fait depuis mes débuts et je reconnais m’être un peu éloigné des standards du jazz avec le temps. La débauche de notes qu’un saxophoniste peut déployer finit par m’ennuyer… » Une porte se referme doucement, une autre s’ouvre. L’électro l’appelle et il suffit d’écouter ses plus récents enregistrements regroupés dans l’EP « Dooble », conçu avec Philippe Giordani, pour comprendre que rien n’excite plus Sylvain qu’aller à la rencontre des musiques, toutes les musiques. « Je suis à la croisée des chemins, observe-t-il. Je veux aller vers une musique moins enfermée dans ses stéréotypes. Je rêve d’une musique profondément européenne : j’ai joué avec de grands musiciens américains, ils jouent 26 heures sur 24, on n’étudie pas le jazz de la même manière. Ils ont cet héritage ; nous avons Ravel et Debussy… »
Il faut aller écouter Sylvain Rifflet au Pavillon République – et pas seulement parce que « sinon, vous ne verrez pas (s) a jupe » – un attribut vestimentaire qu’il affectionne pour son confort et son esthétisme mais aussi parce qu’il l’aide à se démarquer un peu plus des codes du jazz – mais surtout pour ce saut dans l’inconnu qu’est tout concert, pour la liberté qu’il donne aux musiciens complices, pour frémir aux impros libres et folles auxquelles ces anges se livrent et s’adonnent.
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