Dans les coulisses du festival Jazz à Sète

Rencontre avec des piliers  de ce rendez-vous majeur de l’été sétois.

Comme chaque année, ils sont sur le pont. Et ils ne manqueraient pour rien au monde ce rendez-vous majeur de l’été sétois : Jazz à Sète, dont la 28e édition a démarré le 15 et se termine le 21 juillet. On ne parle pas ici de spectateurs, de fidèles des gradins, mais de celles et ceux qui, en coulisses, contribuent à la bonne marche du festival. En particulier les dizaines de bénévoles dont certains prennent une semaine de congés sans solde.

Partage des rôles

Il y a des piliers de la première heure, comme Jean-Pierre Jullien, dont le fils Maxime a emboîté le pas. « Il est presque né ici ! ». D’anciens élèves du Conservatoire, où Louis Martinez, fondateur et directeur artistique de Jazz à Sète, font aussi partie du staff. Les uns s’occupent des artistes, font office de chauffeurs, pour aller les chercher à l’aéroport de Fréjorgues, les amener à leur hôtel, et les conduire au théâtre de la Mer. Les autres veillent à ce que tout se passe bien avant les concerts, dans les loges, à la billetterie, à l’accueil du public, etc.

À discuter avec eux, les anecdotes fourmillent. « Un jour, il avait fallu aller dare dare à Montpellier acheter un tapis indien pour Solomon Burke », raconte Jean-Pierre, qui a dû également gérer plus d’une fois ce qu’on appelle familièrement certains caprices de stars. « Il me faut une belle berline noire », avait réclamé l’une d’entre elles lors de sa venue. Michel Bocage, chargé des VIP, se souvient qu’en 2019, lors de la balance (les réglages de sons) préalable à son concert, Joe Jackson, grand musicien et chanteur anglais, avait interdit à quiconque de lui adresser la parole. D’autres rencontres ont été plus chaleureuses, comme celle de Ron Carter, « un mec adorable, qu’on avait baladé en ville parce qu’il voulait s’acheter des fromages ». 

« On apporte notre pierre à l’édifice »

Quoi qu’il en soit, les un(e)s et les autres le répètent en boucle : « Chaque année, à Jazz à Sète, c’est un peu comme si on se retrouvait en famille, entre potes ».  Comme dit Marc, « on apporte notre pierre à l’édifice ». Et s’il y en a un qui y contribue chaque année, c’est bien Paul-Eric Laurès, « la voix » du théâtre de la Mer, dont le beau timbre grave accompagne les soirées en présentant les plateaux et la programmation à venir.

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