15 e édition de Jazz au Phare : « Ce sera sans doute l’une des meilleures années

Comment ce festival devenu emblématique est-il né il y a quinze ans ?

C’est une rencontre entre deux hommes passionnés, au festival Tanjazz au Maroc. Jean Chavinier voulait absolument créer un festival de Jazz au phare des Baleines, mais sans savoir comment s’y prendre. En 2009, il m’a invité une semaine sur l’île de Ré et un an plus tard on a lancé la première édition.

Et le festival a tout de suite bien fonctionné ?

Oui, et ensuite le succès ne s’est pas démenti. On voulait créer un lieu de vie, de musique, de rencontre et de générosité. On a réussi notre objectif.

Quel est le secret pour faire un bon festival ?

D’abord, un lieu magique. Là on a beaucoup de chance avec le phare des Baleines, mais on n’y est pour rien ! Ensuite, il faut une bonne compréhension du public pour proposer une programmation adaptée.

Adaptée, c’est-à-dire ?

Je vais donner à ma clientèle ce qu’ils aiment et je vais leur amener des artistes que j’ai envie de leur faire connaître. On a le rôle d’un phare finalement, on oriente les gens vers un point lumineux qui leur fait découvrir des choses. La grande scène constitue la correspondance avec notre public. Par exemple, les gens viennent pour Zaho de Sagazan, et ils repartiront en ayant entendu LRMS, en première partie, qui est formidable.

Du bonheur, de la danse et une vraie envie de partage

Il y a les premières parties, il y a aussi le off ?

Oui, avec beaucoup de musiciens absolument incroyables. Jazz au Phare, c’est de la musique de 10 à 2 heures du matin, au niveau du café du Phare. Souvent, ce ne sont pas des artistes attrayants en termes d’affiche. Par contre, ils font passer au public un moment formidable : il y a du bonheur, de la danse, et une vraie envie de partage. Depuis quelques années, on a aussi la fanfare Les Allumés du phare qui joue sur les marchés. Elle s’est constituée avec les meilleurs musiciens locaux de jazz traditionnel ; on les adore !

Et pour la grande scène, comment vous qualifieriez la programmation de cette année ?

En deux mots, je dirai moderne et ancrée. Moderne pour Zaho et Sagazan et Caravan Palace. Et ancrée dans l’histoire commune avec Dire Strait expérience et Murray Head. Sans oublier l’hommage à Aretha Franklin en soirée d’ouverture avec le groupe toulousain Natural Woman. Si la météo est avec nous, ce sera sans doute l’une des meilleures éditions.

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