Vidéos. Le jazz a gardé le cap à Andernos

Scat sur jazz manouche : Leïla Duclos samedi au jardin Louis-David.
Scat sur jazz manouche : Leïla Duclos samedi au jardin Louis-David.

C. E.

La saison touristique est moyenne ? Le temps est gris clair ? L’Andernos Jazz Festival semble n’en avoir cure. La notoriété de la manifestation…

Scat sur jazz manouche : Leïla Duclos samedi au jardin Louis-David.
Scat sur jazz manouche : Leïla Duclos samedi au jardin Louis-David.

C. E.

La saison touristique est moyenne ? Le temps est gris clair ? L’Andernos Jazz Festival semble n’en avoir cure. La notoriété de la manifestation a largement dépassé les frontières du bassin d’Arcachon, de l’Aquitaine, voire même au-delà. Et comme toujours, si la programmation a réservé quelques belles surprises, ce qui a marqué le plus cette édition est sans aucun doute l’émotion dégagée par des artistes qui se sont donnés sans compter.

Toni Green, tellurique septuagénaire sur la scène de l’Esplanade vendredi.
Toni Green, tellurique septuagénaire sur la scène de l’Esplanade vendredi.

C. E.

Une émotion naissant de l’imprévu, quand Toni Green lance ce vendredi un énorme « I love you » et n’hésite pas à descendre de scène pour se mêler au public enthousiaste. Ou encore quand l’Oyster’s Dissident Band a entamé un « oh when the saints go marching in » repris en chœur par plus de 3 000 personnes, qui fait naître quelques frissons chez le quidam spectateur. Et nous pourrions continuer dans le genre avec Paul Lay qui revisite Bach, sur un rythme différent et des accords modifiés, mais des mélodies connues qui surgissent au fil du concert, laissant le public sous le charme de ce Béarnais à l’allure juvénile.

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Paul Lay a fait groover Bach samedi soir au jardin Louis-David.
Paul Lay a fait groover Bach samedi soir au jardin Louis-David.

C. E.

« Artistes généreux »

Eric Coignat, l’organisateur du festival confirme : « Ce festival est un succès populaire avec des artistes généreux qui répondent aux attentes d’un public qui a besoin certes de qualité, mais aussi de véritable communion avec eux. » L’émotion se niche aussi en fin de journée sur la place du 14 juillet quand le duo Tiger Rose nous emmène sur les rives du Mississippi, avec guitare, contrebasse et deux voix envoûtantes. « Moi, je n’y connais rien au jazz, mais je viens chaque année parce que je sais que quelque chose va me surprendre », y confiait le Bordelais Jérémy Blanc.

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L’entrée de ce festival est gratuite. Il est donc difficile de savoir combien de milliers de personnes sont venues en trois jours. Selon les organisateurs, près de 2 000 personnes étaient présentes sur le magique site du Bétey pour Rouge et Myles Sanko. Une affluence qui contenterait de nombreux autres festivals.

« Y’aurait sur scène, ce serait beau quand même » : parole de spectateur ce dimanche soir au Bétey.
« Y’aurait sur scène, ce serait beau quand même » : parole de spectateur ce dimanche soir au Bétey.

Y. D.

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