New’ Garo, les coulisses d’une création

• Extrait en avant-première de New’Garo, en Live avec Fred Pallem, Thomas de Pourquery, Gabi Hartmann et Marcelo Machado

Portée par Guillaume Anger, directeur artistique de Jazz à Vienne et Marc Maret, programmateur et éditeur chez Wise Music Group, la création New’Garo, composée de plus de 30 artistes sur scène, va immerger les festivaliers dans l’univers de cet artiste curieux qui, tout au long de sa carrière, n’a cessé d’explorer et teinter sa chanson française des musiques du monde, celles qui l’ont animé et celles qui lui ont permis de plonger ses mots et sa poésie dans des rythmes d’ici et d’ailleurs.

Le jazz qui, dès les premières lueurs de sa carrière, va devenir son compagnon de composition, sa musique du XXe siècle comme il le disait souvent, avec ses « Jiminy Cricket » aux doux noms de Bessie Smith, Charles Mingus, Thelonious Monk, Wayne Shorter, Louis Armstrong, Dave Brubeck, Sonny Rollins, etc.

Claude Nougaro va ainsi populariser le jazz à la française, totalement à contresens des « yéyés » de l’époque. Mais ce boulimique des mots va également explorer les musiques latines, tant amoureusement qu’artistiquement, laissant son cœur et ses mots se poser un temps au Brésil avec de belles adaptations de Gilberto Gil, Chico Buarque, Vinícius de Moraes, etc.

Ainsi cet explorateur, curieux, respectueux du monde musical qui l’entoure, n’aura cessé toute sa vie d’écrire l’amour de sa langue en la plongeant généreusement dans des bains subtils de notes, de rythmes venus du monde entier.

Portée sur scène par la vingtaine de musiciens « sacrés » de Fred Pallem et d’un all-star vocal, Souad Massi, Marion Rampal, Mélissa Laveaux, Gabi Hartmann, Babx, Thomas de Pourquery, Sanseverino, Jowee Omicil, André Minvielle, Ray Lema et Jacques Gamblin, cette génération New’Garo va dévoiler des versions réorchestrées, réarrangées ou chacun et chacune livrera une vision toute personnelle de la musique et des mots de Claude.

Ce tour du monde en une vingtaine de chansons va célébrer l’incroyable diversité de son répertoire et nous rappeler la modernité de ses textes comme cette tendre déclaration d’amour d’un père à sa fille Cécile qui n’a rien perdu de son sens, de la dureté des oubliés d’un Bidonville, l’enfance perdue et nostalgique d’un Toulouse, des relations amoureuses, parfois tumultueuses de Tu verras, ou celles très amoureuses de L’île Hélène ou du racisme dénoncé d’Armstrong ou de la revendication d’un « Paris-mai ». Son incroyable verve sonne toujours aussi juste et cette génération New’Garo réunie va « danser sur lui » et nous rappeler que le Petit taureau est toujours avec nous !

Mais attention, pendant ces quatre soirées exceptionnelles, il ne sera pas question de nostalgie, mais bien d’une belle fête : celle que Claude appréciait et où ses plus belles chansons vont teinter les nuits étoilées, tatouer les esprits où son cinéma, son jazz et sa java vont s’entrechoquer, s’embrasser et s’embraser au doux son de ses mots et de ses mille et une histoires !
Marc Maret (extrait du communiqué de presse)

Fred Pallem (basse, piano)
Thomas de Pourquery (saxophone soprano, voix)
Gabi Hartmann (voix)
Marcelo Machado (guitare)

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