Emprunté à la culture japonaise, le haïku est un concentré de poésie, fulgurance subtile que le trop-plein écrase et qu’éteint le pas assez. Jack Kerouac s’y frotta avec génie, mêlant volutes littéraires et ombres be-bop.
Amoureuse du Vauban à Brest, où elle a écrit ses textes, Anne Bergogne s’essaie à son tour à cet art du bref, cornue où se distillent atmosphères clair-obscur, unissons entrevues, inouïs entendus. Sur cette scène de papier, le dessinateur Gildas Java, en impeccable duettiste, met au diapason traits fugaces, couleurs dissonantes, digressions aquarellées où s’accordent rigueur et libres improvisations. On l’aura compris ce petit carré couleur blue note, préfacé par Dider Squiban, est un indéniable objet jazz ; les lignes y swinguent, les mots chantent. Bravo à la discrète rythmique graphique de Bruno Pia, qui trouve toujours la bonne distance entre le verbe et la verve.
« Haïkus du jazz », Anne Bergogne et Gildas Java (Géorama).
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