Gaga Gundul, la joyeuse alliance sonore de Peemaï & Gayam 16

Source d’inspiration pour beaucoup de compositeurs et musiciens, le gamelan, orchestre instrumental indonésien de percussions principalement métalliques, fascine. En 2019 le groupe français de jazz électrique Peemaï ( issu du collectif montpelliérain Koa) formé par Hugues Mayot (saxophone ténor, clavier, chant), Gilles Coronado (guitare électrique, chant), Alfred Vilayleck (basse électrique, chant) et Maxime Rouayroux (batterie, chant) se rend à Yogyakarta (Java) pour suivre un stage intensif autour du gamelan auprès de Gayam 16, un collectif de musiciens, danseurs, marionnettistes… Par la suite, Peemaï invite Gayam 16 soit Gaga Gundul. Sudaryanto (bonang, saron, peking, suling flûtes, kendang), Azis Rifkyanto (bonang, saron, demung), Bevy Hanteriska (bonang, saron, peking, demung), Azied Dewa (saron, peking, demung), Bagus Ariyanto et Seputro Nasution (bonang, saron, demung) sur la création de leur nouveau répertoire autour de la musique javanaise et du jazz français (entre jazz, rock et improvisation).

La pandémie du Covid-19 paralysant les ardeurs, la collaboration des deux entités ne prend vie qu’en 2022 avec un répertoire qui croise leurs cultures occidentales et orientales à travers des compositions innovantes et réjouissantes. Après une tournée en France et une à Java en 2022, la formation se retrouve pour une tournée française en mars 2024 qui préfigure l’enregistrement de l’album Gaga Gundul dont la sortie est attendue le 26 avril 2024.

D’après le percussionniste Alex Grillo avec qui Peemaï a travaillé, le rapport entre les musicien·nes et le théâtre ou la danse est très intime à Java, l’un étant créé parallèlement à l’autre. L’enseignement fondé sur la transmission orale se fait toujours en groupe car les instruments qui constituent le gamelan ne sont rien l’un sans l’autre. La rencontre et l’expérience commune sont le cœur de cet art pour lequel la virtuosité ne peut être que collective. Ici Le molam vibrant du Laos se mêle aux grooves électriques et les rythmes hypnotiques du gamelan fusionnent avec de sonorités invoquant Hendrix ou Coltrane.

Gaga Gundul (qui signifie littéralement le Géant Chauve) s’inspire d’un personnage issu de la mythologie javanaise. « Il y a bien longtemps, des magiciens ont voulu unir les différents groupes humains à la surface de la terre, ils ont tous lamentablement échoué si l’on en juge l’état actuel du monde. Gaga Gundul, mystérieux géant qui naquit en décembre 2019 à Java au cours d’une célébration païenne de leurs descendants, a décidé de reprendre en main le destin de l’humanité en croisant les cultures et les musiques de l’univers et sans doute plus encore ! Gaga Gundul est, fut et sera notre sauveur. « 

L’album Gaga Gundul sort le 26 avril sur le label du Collectif KOA

Cet article, qui traite du thème « Festival Jazz et musique en mode guinguette », vous est délibérément offert par festivox.fr. La raison d’être de festivox.fr est de parler de Festival Jazz et musique en mode guinguette dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Festival Jazz et musique en mode guinguette » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Festival Jazz et musique en mode guinguette ». Ainsi, consultez régulièrement notre site.