Albret Jazz Festival. « J’ai une approche passionnelle de la musique », Didier Bergen à la manœuvre

« Pourquoi le jazz ? » En posant la question, Didier Bergen replonge dans ses souvenirs d’enfance. « Mon père était aviateur et a passé un moment aux États-Unis. Quand il est rentré, il avait dans sa malle en métal des vinyles d’Ella Fitzgerald, Billie Holiday, tous les grands noms du jazz. Je trouvais exceptionnelle cette capacité d’improvisation qu’a le jazz. On n’écoute jamais le même morceau… » Certes, à l’adolescence, il s’en éloigne… « J’ai découvert…

« Pourquoi le jazz ? » En posant la question, Didier Bergen replonge dans ses souvenirs d’enfance. « Mon père était aviateur et a passé un moment aux États-Unis. Quand il est rentré, il avait dans sa malle en métal des vinyles d’Ella Fitzgerald, Billie Holiday, tous les grands noms du jazz. Je trouvais exceptionnelle cette capacité d’improvisation qu’a le jazz. On n’écoute jamais le même morceau… » Certes, à l’adolescence, il s’en éloigne… « J’ai découvert plus tard les ACDC, Genesis… » Mais le jazz ne tarde pas à revenir. « J’ai une approche passionnelle de la musique. »

Qui transparaît dans la fabrication, l’alchimie d’Albret Jazz Festival. Pour lui (et un peu par amour), il a quitté Blois, direction Nérac. « Je n’imaginais pas faire naître un festival en étant à distance. » Cette année, le directeur espère dépasser les 4 000 entrées. « Nous ne serons jamais Marciac, ce n’est pas l’ambition. » Plus que la taille, c’est la qualité qui compte. Pour le public et pour les artistes qui seront choyés.

Crève-cœur

Car le monsieur à la voix grave – il chante aussi dans des groupes de jazz – connaît sa partition. Et ce n’est pas tout à fait par hasard si le festival est né en Lot-et-Garonne. C’est lui qui gère les tournées All That Jazz, qui avaient lieu, jusqu’en 2019, à Cap Cinéma, avant de passer sous la bannière du groupe CGR.

Grâce à la capacité d’improvisation du jazz, on n’écoute jamais deux fois le même morceau

« Cela a été un crève-cœur d’arrêter la tournée à Agen. L’événement commençait vraiment à y être ancré », se souvient-il. La mort dans l’âme, il arrête cette tournée. Non sans dire à son ami, le restaurateur Michel Dussau, « je reviendrais. Je ne sais pas comment, mais je reviendrai… »

C’est ce même Michel Dussau qui, après le confinement de 2020, le contacte. « L’office de tourisme de l’Albret et la Communauté de communes organisaient des concerts de jazz itinérant. Il leur a dit que j’étais l’homme de la situation… »

Disney et le Club Med

Au départ, Didier Bergen ne fait qu’un peu de conseil par téléphone. Mais, au fur et à mesure, il tombe amoureux de l’expérience. Et Albret Jazz Session devient Albret Jazz Festival. Quand il s’agit de trouver un lieu, après avoir fait quelques visites, il a un vrai coup de cœur pour le parc de la Garenne et son théâtre de verdure. Le reste découle logiquement.

Avec ses 20 ans d’expérience chez Disney (la grande parade, c’était lui), au Club Med, Centrer Parcs et la programmation de All That Jazz, les contacts, ce n’est pas ce qui manque. Il se prend tellement au jeu qu’il finit par s’installer ici. « Aujourd’hui, nous en sommes aux derniers ajustements. Ce matin, j’ai collé des affiches ! » Son enthousiasme et son engagement ne sont plus à démontrer. « Un festival, c’est toute une équipe. Et celle-là, elle a une super énergie ! »

Côté programmation, « je la veux fédératrice et de qualité ». Comme parrain de la première édition, il choisit Alain Manoukian. « C’est un peu mon porte-bonheur. Il a également été parrain de All That Jazz », sourit le directeur artistique. Sa programmation, il la veut fédératrice, de qualité. Et représentative du jazz sous toutes ses formes. « Si Miles Davis était encore là, je suis sûr qu’il jouerait avec des DJ… »

Deux scènes, 15 concerts

Pour cette troisième édition, Didier Bergen est allé jusqu’à encourager une collaboration inédite autour des grandes voix féminines entre The amazing Keystone 7tet et China Moses. La rencontre, en live, aura lieu vendredi 8 septembre, à 20 h 30, au théâtre de verdure, avant le concert des Lehmans Brothers. Côté tête d’affiche, le théâtre de verdure accueillera, samedi, à 22 heures, Fred Wesley and the new JB’s. Ce tromboniste d’exception a longtemps été le compagnon de scène de James Brown. Dimanche, ce sont Hugh Coltman et Matthis Pascaud, à 14 heures, et Kyle Eastwood, à 15 h 30, qui clôtureront ce festival.
Une programmation qui s’accompagne non pas d’un « off », terme que Didier Bergen réprouve, mais d’une programmation alternative au Village des saveurs, toujours à la Garenne. On y retrouvera des standards du jazz, avec Laurent Agnès and Friends (vendredi soir), mais aussi des inspirations plus décalées avec Macadam Farmer, samedi à 15 heures. Dimanche, à 11 heures, 50 élèves de l’école de musique, issus des classes de saxophone, trompette, flûte… monteront à leur tour sur scène. « Nous avons également prévu une scène au marché, le samedi. Le festival doit vivre dans sa ville. »

Programmation complète, tarifs et réservations sur albret-jazz-festival.com

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