Musique : depuis 19 ans, des passionnés se démènent pour faire vivre le festival Jazz pourpre

L’équipe de bénévoles, qui se « démène énormément », accueillera 20 groupes originaires de la région, soit rien de moins que 120 musiciens sur les trois jours. « Ce que nous programmons, c’est du jazz audible par tous, très ouvert sur les autres styles musicaux », soulignent les organisateurs qui continuent de casser, année après année, les préjugés sur une « musique de vieux ».

Antonio Lizana sera sur la scène du centre culturel, vendredi 12 mai à 20 h 30.
Antonio Lizana sera sur la scène du centre culturel, vendredi 12 mai à 20 h 30.

Christian Visticot

Ainsi, le festival fera quelques incursions du côté du jazz flamenco. D’abord avec la tête d’affiche, Antonio Lizana, qui est devenu en quelques années l’un des représentants les plus célèbres du genre. Reconnu à l’international, ce « grand » saxophoniste viendra avec quatre musiciens et un danseur sur la scène du centre culturel Michel-Manet, vendredi 12 mai à 20 h 30.

Dimanche à 17 h 30, ce sont les locaux d’Arena Negra qui viendront distiller leur flamenco un peu jazzy sur la scène de la Boîte de jazz. Dans une autre tonalité, on pourra également profiter du jazz africain avec la Gabonaise Solelh.

« Ce que nous programmons, c’est du jazz audible par tous, très ouvert sur les autres styles musicaux »

66 000 euros de budget

Fort de ses dix-neuf ans d’existence, le festival connaît bien son public et sait qu’il peut compter sur environ 300 aficionados. « Pour avoir des recettes, il nous faudrait 600 spectateurs au concert sur la grande scène, précisent les bénévoles. Mais ici, nous n’avons pas le public. Pour qu’il y ait plus de monde, il faudrait une tête d’affiche très populaire. Cela existe, mais c’est trop cher pour nous : pour avoir Ibrahim Maalouf, il faut compter 25 000 euros à deux musiciens ; pour Manoukian, 17 000 euros ! »

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Soutenue par l’Agglo, la commune, le Département et la Région ainsi que les commerçants, l’association arrive à boucler sa programmation avec un petit budget de 66 000 euros. « Nous avons préféré anticiper une baisse des recettes cette année, liée à notre déplacement sur le Foirail », explique le président Jean-Claude Marron.

Pendant des mois, l’équipe sillonne les festivals, rencontre les artistes, reçoit des sollicitations avant de passer par une minutieuse sélection. Elle implique aussi les jeunes et d’autres associations locales, comme le conservatoire ou l’Union musicale bergeracoise qui viendra fêter ses 20 ans avec les Bordelais de Confit de swing. Et parce que le maître-mot reste la convivialité, on pourra toujours profiter du marché gourmand et du village d’artistes créateurs, qui réunira une quinzaine d’exposants.

Le programme complet est à retrouver sur jazzpourpre.com.

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