Retour sur la première soirée de Jazz à Conilhac ce samedi 4 novembre avec le concert d’André Manoukian.
À Conilhac-Corbières en terre d’Aude le gisement Jazz est manifestement intarissable. Portée à bout de bras, nourrie par une opiniâtre équipe de fervents bénévoles aux côtés du président René Grauby ; ici la note bleue, dès les premiers froids d’automne réchauffe les cœurs. On ne s’en lasse pas.
Nul doute, la 36e édition de l’incontournable événement musical ne faillira pas à sa réputation régionale voire nationale, elle démarrait ce samedi 4 novembre sur les chapeaux de roues. Salle comble pour cette première soirée en présence des partenaires institutionnels : la Région, le Département, l’intercommunalité, la commune, tous mobilisés et unanimes pour saluer, avec des propos laudatifs, cette exceptionnelle performance dans la durée. « Un festival très éclectique, qui s’adresse à tous, susceptible de satisfaire le plus grand nombre. Il va y avoir de l’ambiance dans cette salle autour de ces faiseurs de bonheur que sont les musiciens. Cette année-ci piano et voix seront à l’honneur », clamait René Grauby.
Le jazz, cette invention française et révolutionnaire
Place au spectacle tant attendu. Le rideau se levait sous les applaudissements du public et le très médiatique pianiste André Manoukian apparaissait. Communiquant hors pair, au goût prononcé pour le partage, le virtuose musicien raconte la musique avec une érudition des plus loufoque allant même jusqu’à démontrer sur un ton non convaincu que le jazz, né sous Robespierre, est une invention française. Sur les touches noires et blanches de son instrument de prédilection, l’artiste interprétait ses compositions teintées « d’orientalisme », rappelant ses origines arméniennes lesquelles sur des mélodies apaisantes faisaient naturellement surface.
Un show atypique, hors des sentiers battus, au cours duquel l’auteur-compositeur avec une décontraction manifeste se plaisait à partager avec l’assistance sans retenue. Une aisance communicative incontestable, entre rire et émotion, il narre l’histoire de la musique, ses facultés magiques qui sont susceptibles de nous apeurer ou de nous subjuguer. Il sublime l’histoire de la musique mêlant entre Homère et Platon littérature, philosophie et musique avec une insatiable facilité. Après la pause, en deuxième partie de cette première soirée musicale, le Trio Rémi Panossian (piano), Maxime Delporte (contrebasse) et Frédéric Petitprez (batterie), en totale osmose, animait la salle sur des rythmes survoltés et complexes. Complices de longue date, sur scène leur communion musicale et le plaisir de jouer ensemble étaient palpables.
Leur côté « pop » assumé, à travers un exercice musical rigoureusement maîtrisé, enthousiasmait l’auditoire. Ce soir-là, le trio présentait son dernier enregistrement : Sun Monkey Voltage, un album haut en couleur, un répertoire feel good et groove à volonté, agrémenté d’une basse électrique offrant une petite touche rock. Tout le monde, debout, en redemandait.
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